La musique tambourine au loin, la porte de la chambre est fermée mais la voix des autres résonne dans le couloirs.

Melvin dort à point fermé, il ronfle, la bouche grande ouverte dû à la trop grande quantité d'alcool qu'il s'est enfilé. J'ai accepté de monter avec lui pour vérifier qu'il aille bien se coucher, et surtout pour m'éviter une crise de jalousie demain matin. Melvin est gentil, et très amoureux. Il n'est pas le couteau de plus aiguisé du tiroir et je dois avouer que sa jalousie maladive m'agace. Il me traite comme un trophée, "la jolie nana que je trimbale à mon bras". C'est du moins la sensation que j'ai chaque fois que je suis avec lui et ses amis.

Mais il m'aime, enfin je crois, c'est ce que ma meilleure amie m'a dit quand je lui ait confié ne pas vouloir lui donner ma virginité. " Allez, il est fou de toi! Et t'as vu comment il est beau ? Passe pas à côté de ça." alors j'ai accepté, un soir à l'arrière de son pick up. C'était douloureux, long et un peu nul. Mais au vu des gémissements qu'il poussait je crois qu'il a aimé ça. C'était il y a un mois, et depuis nous l'avons refait quatre fois. C'était un peu mieux, mais toujours pas l'éclate. Si c'est ça le sexe, je préfère m'abstenir. Ce soir au moins, je m'évite vingt minutes de fixage de plafond pendant que Melvin prend son pied, il a bien trop bu pour se réveiller avant demain.

Je suis allongée à côté de lui dans l'immense lit de la chambre d'amis, le bruit des invités ne me dérange pas, je n'ai pas sommeil. La porte s'entrouvre, c'est la quatrième fois depuis que nous sommes venus nous couchés, les trois premières étaient des couples en quête d'une chambre vide, mais cette fois-ci, c'est une fille, seule.

• Oh j'avais pas vu que c'était occupé, je voulais me reposer un peu, j'ai mal à la tête.
• Non, entre, dis-je en m'asseyant, il dort tu n'interrompt rien.

La jolie brune referme la porte derrière elle.

• La musique me donne un mal de crâne terrible, dit-elle en buvant une gorgée de son verre.

Elle jette un regard à Melvin.

• Je vois que l'alcool a eu raison de lui.

Je hausse les épaules et me détourne de mon petit ami.

• Je peux m'allonger un peu ?

J'acquiesce et lui laisse la place à côté de moi. Nous sommes allongées, l'une en face de l'autre, dos à Melvin. La faible lumière de dehors éclaire quelques parties de son visage, et je n'ai pas de mal à voir qu'elle est très jolie.

• Tu es fatiguée ? Demande-t-elle.

Je secoue la tête en guise de réponse, nous nous regardons longuement sans un mot. Je ne saurais dire pourquoi ou comment, mais je sens quelque chose passer entre nous, comme si nous nous connaissions depuis toujours. J'espère secrètement qu'elle ressent la même chose que moi.

Je finis par fermer les yeux, un peu trop troublée par son regard. Mes pensées s'alourdissent, je n'ai bu qu'un seul verre mais il est tard, dans quelque minutes la fatigue aura raison de moi. Une chaleur se repend sur ma bouche, j'ouvre les yeux et la voit ou plutôt la sens m'embrasser. Sa bouche est douce est sucrée et je ne questionne pas une seconde son geste, elle a bel et bien ressenti la même chose que moi. J'approfondie notre baiser, glissant ma langue contre la sienne. Ses mains glissent dans mon cou, je gémis de surprise. Elle s'arrête et sourit. Les ronflements de Melvin sont toujours aussi forts, aucun risque qu'il ne se réveil. Je l'embrasse à nouveau, éprise d'une excitation que je n'avais jamais connu avant. Sa main tombe sur mon sein qu'elle malaxe à travers mon t-shirt, mon téton se durcit sous ses doigts. Je l'imite et tâte timidement sa poitrine. Un grognement de Melvin nous stoppe toutes les deux, avant de réalisé qu'il doit probablement rêver. Comme par peur de manque de temps, elle glisse sa main sous la ceinture de mon pantalon et pénètre dans ma culotte. Mon cœur bat à la chamade, l'excitation monte. Ses doigts caressent mes lèvres, j'écarte légèrement les jambes pour lui facilité la tâche. Elle effleure mon clitoris, je frissonne.

Sa bouche vient retrouver la mienne, ses doigts forment des petits ronds sur mon clitoris, ma mouille imbibe ma culotte.

• Touche moi, demande-t-elle avec douceur.

Je passe ma main sous sa jupe et écarte l'élastique de sa culotte pour y sentir une chatte gonflée et trempée. Un peu prise au dépourvue, je pénètre un doigt en elle. Ce qui l'a surprend. Je stoppe mon geste, mais elle fait rouler ses hanches pour me demander de continuer. J'entre et sors mon doigt pendant qu'elle joue avec mon clitoris, nos langues combattant pour avoir le dessus sur l'autre.

Soudain, elle grimpe sur moi, elle place sa chatte humide sur ma cuisse et se met à faire des vas et viens. Je l'entends soupirer et réalise qu'elle se soulage sur ma jambe. Je trouve ça tellement excitant. Je caresse ses fesses dénudés et la regarde se masturber sur ma cuisse. Une main de chaque côté de ma tête, ses hanches balançant d'avant en arrière sur moi, elle m'embrasse chaque fois qu'elle veut masquer un gémissement. Je tourne la tête en direction de Melvin, afin de m'assurer qu'il dorme encore mais elle me f o r c e à la regarder.

• Embrasse moi je vais jouir.

J'attr a p e sa tête que j'approche de la mienne et lui dévore la bouche. Elle accélère son mouvement et glisse sur ma cuisse pleine de cyprine. Ses gémissements s'intensifient, elle mord ma lèvre et cri contre ma bouche. Melvin ronfle toujours. Elle se retire, et me donne un oreiller, avant que je n'ai le temps de comprendre elle me retire mon jean et se place entre mes jambes. Lorsqu'elle pose sa langue sur ma chatte je comprends instantanément à quoi va me servir l'oreiller. Le plaisir me submerge des orteils au cheveux.

Les jambes complètement écartées, je plane. Melvin dort à côté sans se douter une seconde que je me fait brouter comme il n'a jamais su le faire. Mes yeux se révulse à chaque coups de langue. Je rêve de lui crier à quel point j'aime ça, mais je ne veux pas jouer avec le feu. Quand mon orgasme monte, j'appuie sa tête pour être certaine qu'elle ne se retire pas. Je halète en silence, me cambre, serre les cuisses autours de sa tête et enfin soupire presque trop bruyamment. Je suis en sueur. Je viens de vivre mon premier orgasme.

La lumière transperce la chambre, Melvin baille et s'étire. J'ouvre les yeux sur un lit vide. Je ne porte que mon soutient gorge, ma chatte sent encore la cyprine, les draps le sexe.

• Bien dormis ? Demande mon petit ami. Je hoche la tête, essayant de remettre les évènements d'hier soir en ordre.

• T'es nue ? On a baisés ?

Je hoche à nouveau frénétiquement la tête. Les baisers, soupirs et caresses d'hier me reviennent en tête.

• m e r d e je devais être sacrément bourrés pour pas m'en souvenir. C'était bon ?
• Oui, très bon.

Il sourit, satisfait et me signale qu'il va dans la salle de bain. Je balaie la chambre du regard, plus aucune trace d'elle. J'ai fait l'amour avec une fille, et je ne connais même pas son prénom.

Lolita

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